O Tenebroso Complot Nacional e Internacional
Sócrates, la chute d’un «opportuniste sans idéologie» «UN DEGRÉ SUPPLÉMENTAIRE D’IMMORALITÉ DANS LA VIE PUBLIQUE»
"L’ancien
leader socialiste, qui en mai 2011
avait démissionné alors que son pays était au bord de la faillite financière, a été placé mardi en prison préventive
à Evora, dans un de ces établissements modèles qu’il avait lui-même inauguré
alors qu’il était le fringuant Premier ministre ! Chaque jour, déjà
écœurés par une série de scandales en cours (tous liés à la «décennie heureuse»
de l’argent facile, 1995-2005), les Portugais découvrent le détail des forts
soupçons qui pèsent sur José Sócrates – et ce, même si le secret de
l’instruction a été déclaré par les magistrats.
«Son incarcération, c’est la cerise sur le gâteau d’un système
corrompu, souligne un
présentateur de la RTP, la télé publique. L’affaire
Sócrates correspond à un degré supplémentaire d’immoralité dans la
vie publique. Une sorte d’électron libre.» Avec, comme alter ego dans le
monde financier, son ex-compère Ricardo Salgado, l’ancien président de la
banque Espírito Santo, lui aussi interpellé, en juillet, pour blanchiment de
capitaux."
Rien ne va plus pour le Premier ministre socialiste, dont le nom est associé à des affaires de corruption sur fond de crise économique majeure.
"L’inimitié d’une bonne partie
des médias, une crise politique qui tourne au blocage institutionnel, une
situation sociale explosive, un fiasco économique obligeant à des mesures
drastiques à court terme… Comme si cela n’était pas suffisant, le bouillant
José Sócrates (mollement réélu aux législatives de septembre 2009) doit
désormais affronter une fronde du Parlement qui pourrait le forcer à la
démission ou amener sa famille socialiste à lui trouver un successeur à la tête
du gouvernement. Aujourd’hui commencent à Lisbonne les travaux d’une commission
d’enquête parlementaire qui, pour la première fois depuis la fin de la
dictature de Salazar, implique directement un Premier ministre. Et va le
contraindre..."
"Ce n'est pas la première
fois que José Socrates est mêlé à des affaires. Le quotidien Publico en
a recensé une dizaine, toutes restées sans suites, le visant directement ou
indirectement depuis 2003. M. Socrates, premier chef du Parti socialiste à obtenir une
majorité absolue en 2005, restera désormais dans l'histoire de la jeune
démocratie portugaise comme le premier ancien chef de gouvernement à être mis
sous les verrous."
"During his
premiership, he weathered several investigations, including allegations that he
misused his position as environment minister in 2002 to allow the construction
of a shopping mall. He denied wrongdoing and faced no formal charges.
Prosecutors
have detained and are investigating several prominent people in separate
corruption and fraud cases.
Last week,
the head of Portugal’s immigration service, Manuel Palos, was arrested along
with several other officials on suspicions of corruption linked to the issuing
of so-called “golden visas” to wealthy foreign investors. The inquiry also
forced interior minister Miguel Macedo to resign."
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