quinta-feira, 26 de novembro de 2020

LIVRARIA FERIN

 

Gostava bastante de lá ir, noutros tempos. Descer a Rua Nova do Almada e mergulhar numa livraria com cheiro a tesouro.

segunda-feira, 24 de agosto de 2020

RAP e a festa do Avante

Se existem coisas difíceis de explicar, ou no mínimo entender, é alguém genial, na sua área de presença social, culto e inteligente,  encarreirar no seu apoio a uma força política que tem manifestado tanto reaccionarismo e imobilismo na leitura e na prática ao longo de décadas. Desde as não condenações longínquas de 56 (Hungria), 68 (Checoslováquia) e 79 (Afeganistão),  * pior ainda, apoio expresso! -, à criação de um partido-fantasma (PEV, nascido de geração espontânea numa noite), ao enclausuramento ideológico dogmático, é difícil encontrar no final de 2020 um discurso tão pouco evolutivo. Admiro muito RAP mas nunca aqui. 

sábado, 8 de agosto de 2020

As Bruxas de Ontem e as Bruxas de Sempre. (para ler em francês)

 

À visiter. Au Danemark, la chasse aux sorcières entre au musée
INFORMATION - Today at 14:00
Illustration de Alba Blazquez, Espagne.

Cet été, un nouveau musée a ouvert ses portes au Danemark. Il est consacré aux chasses aux sorcières dont l’Europe a été le théâtre aux XVIe et XVIIe siècles. Une histoire qui appartient moins au passé qu’on ne pourrait l’espérer.

Dans un bâtiment de la maison musée Quedens Gaard, à Ribe [dans le sud-ouest du Danemark], tout est en soudaine ébullition, à cause de quelques “têtes de diable” aux clous flambant neufs, identiques à celles qu’il y avait au XVIIe siècle, qui doivent être placées dans une marmite de sorcellerie. Un lot de balais de sorcières vient d’arriver et s’amoncelle dans un coin.

Dans cette vieille maison de commerce construite en 1583, un groupe d’artisans, de conservateurs, de chercheuses et d’assistants s’affairent. Le premier musée du Danemark consacré à la chasse aux sorcières était en préparation depuis plusieurs années. Le HEX !, Museum of Witch Hunt, ouvre enfin ses portes.

Un sujet de recherche longtemps jugé marginal

Un homme, en bleu de travail et à la chevelure blondie par le soleil, passe la tête par la porte de la cantine, où je viens d’arriver pour prendre rapidement un café. L’inspectrice en chef et directrice du musée, Lulu Anne Hansen, docteure en histoire, et les deux autres historiennes et chercheuses du musée, Maria Osterby Elleby et Louise Hauberg Lindgaard, lui adressent un sourire encourageant.

Tout se passe apparemment plus ou moins comme prévu et elles semblent satisfaites. Concevoir et réaliser le premier musée de la chasse aux sorcières du Danemark a été un projet intéressant, notamment sur le plan technique. Même s’il n’est peut-être pas considéré du même œil par les historiens plus traditionnels. La directrice Lulu Anne Hansen explique, tout en mangeant un sandwich : “Étudier les procès de sorcières n’a jamais été source de beaucoup de prestige. Pour les historiens, ce sujet de recherche était considéré comme un peu marginal. Si l’on veut devenir quelqu’un, il faut faire de l’histoire politique, économique ou sociale. Les procès en sorcellerie, cela ne fait pas sérieux. Heureusement, cela commence a changé. Depuis les années 1990 surtout, le sujet intéresse de plus en plus.”

Pas sérieux ? Le phénomène a causé la mort sur le bûcher d’au moins 40 000 personnes en Europe [entre 1 500 et 1 700]. Lulu Anne Hansen reprend :

Il y a manifestement eu une peur d’aborder le sujet, les recherches dans ce domaine n’étant pas très gaies. Et puis, toute la superstition et la magie associées à cette recherche sont dissuasives. Beaucoup préfèrent s’abstenir.

La peur, fil rouge de l’exposition

Aussi a-t-il été important pour le nouveau musée de ne pas uniquement se baser sur les dernières recherches consacrées aux procès des sorcières, mais de disposer de ses propres chercheuses – comme Maria Osterby Elleby et Louise Hauberg Lindgaard – qui sont rattachées au musée et racontent cette histoire en se basant sur les procès danois, tout en les plaçant dans une perspective européenne plus large. “Nous n’examinerons pas seulement une série de procès sous leur aspect matériel. Nous essaierons aussi de les expliquer. Leur origine, les idées et pensées qui ont abouti aux procès. Les acteurs, leurs motivations et leurs résultats.”

Lulu Anne Hansen ajoute : “La peur est le fil rouge de l’exposition, et il nous paraît important qu’on comprenne que cette peur n’est pas un chapitre complètement clos. On peut penser que les procès en sorcellerie se sont déroulés dans une obscure période médiévale, où la population était extrêmement superstitieuse et irrationnelle, et que nous avons évolué depuis. Mais ce n’est pas vrai [d’autant que les chasses aux sorcières ont surtout au lieu à la Renaissance, plutôt qu’au Moyen Âge tardif]. Nous tenons à montrer que ce qui était logique – rationnel, pourrait-on dire – à l’époque, c’était de dénoncer les sorcières qu’on soupçonnait de recourir à la magie. Ceux que l’on considère aujourd’hui coupables de ces procès, c’est-à-dire ceux qui dénonçaient les sorcières, étaient alors considérés comme des victimes, car ils avaient été la proie de sortilèges. Sur le plan historique, il est très intéressant de constater que ce qui semble raisonnable à un moment donné de l’histoire ne l’est pas toujours par la suite. Et inversement.

Vouloir contrôler ce qui ne peut pas être contrôlé

L’historienne et chercheuse Maria Osterby Elleby poursuit : “La peur générée par les procès en sorcellerie n’est pas une peur exceptionnelle, que nous pourrions rattacher à une période unique de l’histoire. Il suffit de voir la crainte et les réactions provoquées par le Covid-19. Les gens qui se pointent du doigt et s’agressent – regardez la série d’attaques discriminatoires qu’on a vues dans le monde entier contre des gens d’origine asiatique dans le contexte du virus. Il n’y a rien de sensé, ni a fortiori de scientifique, dans cette réaction. Mais ce type de comportement relève des mêmes mécanismes psychologiques que ceux qui ont conduit aux procès en sorcellerie. C’est une manière d’essayer de contrôler ce qui ne peut pas vraiment être contrôlé – en reportant la faute sur d’autres.”

La grande peur qui a régné durant les procès en sorcellerie a surtout pris de l’ampleur après la publication en 1617 par Christian IV [alors roi du Danemark et de Norvège] de son célèbre règlement interdisant les sorciers et les sorcières et toute pratique de la magie quotidienne qui était en ce temps-là tout à fait courante – et inoffensive. Il a également ordonné de persécuter les sorcières, sous peine d’être considéré comme complice et d’être condamné à des amendes et au bannissement.

Sorcières préparant une potion. Cette gravure sur bois illustrait un traité sur les sorcières et les devineresses publié par l’érudit Ulrich Molitor à la fin du XVe siècle. Photo Collection Kharbine-Tapabor.
Sorcières préparant une potion. Cette gravure sur bois illustrait un traité sur les sorcières et les devineresses publié par l’érudit Ulrich Molitor à la fin du XVe siècle. Photo Collection Kharbine-Tapabor.

Les sinistres “doigts du serment”

Louise Hauberg Lingaard montre différents artefacts et objets que les citoyens ordinaires utilisaient, avant l’interdiction de toute sorcellerie, pour pratiquer une forme de magie ancrée dans la superstition de l’époque. Presque tout le monde utilisait des amulettes. Même Christian IV en avait une, qu’il utilisait dans le plus grand secret et dont le musée présente une copie. Les gens décoraient également leur maison de talismans susceptibles de protéger contre le mal.

La baratte, en particulier, était source de nombreuses discussions sur la sorcellerie. En effet, baratter le beurre était un processus relativement difficile. De nombreuses rumeurs prétendaient qu’une sorcière pouvait, par la magie, empêcher le beurre de prendre. De même qu’elle pouvait maudire les tonneaux de bière et porter malheur à la bière d’un brasseur. Mais, tout comme celui qui faisait le beurre pouvait se protéger en mettant des oursins fossiles dans la baratte, le brasseur pouvait aussi avoir recours à quelques astuces. On pensait en effet que si on prélevait deux doigts (en l’occurrence les “doigts du serment”, à savoir l’index et le majeur) d’un cadavre et qu’on les plongeait dans la bière du tonneau, la bière serait bonne.

Et où trouvait-on ces doigts du serment ? D’après Maria Osterby Elleby, on allait généralement les chercher sur la colline du gibet local où, au plus fort des ténèbres, on coupait deux doigts à un voleur pendu.

Superstitions d’hier et d’aujourd’hui

Ce sont des histoires assez incroyables sur la superstition de la Renaissance que ces férues de sorcellerie – et donc le musée – ont dans leur sac, et il m’arrive de me montrer un peu choquée de temps à autre, en passant devant de petites poupées de cire piquées d’aiguilles, des mains de singe conservées ou bien devant la reconstruction d’une main de mort, qui mérite en tout cas la palme de l’expression la plus bizarre de la superstition. La main de mort était une main entière, séchée et marinée, provenant d’un malfaiteur exécuté, probablement récupérée de la même manière que les doigts du serment. Chaque doigt de cette main était pourvu de mèches imbibées de graisse fondue – provenant de préférence du même malfaiteur ou d’un nourrisson. On allumait ensuite la main du mort, telle un chandelier à cinq branches. Si l’on éclairait avec une telle main de mort, on devenait invisible et capable d’endormir tout le monde. C’est – quasiment – certain et avéré.

Louise Hauberg Lindgaard sourit à cette évocation mais souligne qu’on a beau se moquer des superstitions d’autrefois, le fait est qu’elles font partie d’un chapitre qui est loin d’être clos. “On ne réfléchit peut-être pas à la superstition qui nous entoure aujourd’hui. Pourtant, quand nous disons ‘à vos souhaits’ lorsque quelqu’un éternue, quand nous croisons les doigts pour porter chance, cela relève bien de la superstition. Ou encore quand nous touchons du bois, quand nous faisons un vœu en voyant une étoile filante ou jetons une pièce de monnaie dans un puits.

Et soudain la magie fut associée au diable

La question est alors de savoir comment le culte de la superstition et de la magie, autrefois pratiqué très couramment, a soudain pu conduire au meurtre de milliers d’individus. Maria Osterby Elleby raconte : “La particularité de cette période des procès de sorcières, c’est-à-dire, pour le Danemark, essentiellement le XVIIe siècle, c’est que la magie a soudain été associée au diable. C’est devenu une question religieuse. Désormais, selon l’interprétation théologique et, en particulier, protestante du monde, dont Christian IV, surtout, était un adepte, on pensait que toute magie et superstition venaient du diable. Il était possible qu’une femme disposât de pouvoirs particuliers, mais ils n’émanaient pas d’elle. Non, tout venait de Dieu et du diable. Et comme la magie malfaisante provenait de la même source que la magie guérisseuse ou bienfaisante, toute magie ou superstition traduisait une coopération avec le diable. La magie guérisseuse était désormais considérée comme une sorte de drogue introduisant à la magie noire.”

Maria Osterby Elleby poursuit :

Le raisonnement était celui-ci : il se peut, femme intelligente, que tu penses guérir uniquement un bras malade mais, d’ici peu, tu seras en train de faire cuire des bébés à minuit.

Louise Hauberg Lindgaard continue sans ciller : “Les théologiens les plus réputés de l’époque pensaient aussi qu’une grande partie des malheurs qui frappaient l’Europe en ce temps-là était le signe que le jour du jugement dernier était proche. La Renaissance a été une période difficile. Elle se situe en plein dans ce qu’on appelle la petite ère glaciaire : il faisait terriblement froid, il y avait la guerre et la peste. Tout le monde avait donc vraiment des raisons d’être préoccupé et d’avoir peur. Et quand le jour du jugement dernier approche, eh bien le diable commence à recruter de manière plus active. Sur le plan théologique, on risquait de donner son âme au diable si l’on ne dénonçait pas ceux qui étaient soupçonnés de sorcellerie. Surtout si l’on était un roi, responsable de tout le royaume. Et Christian IV considérait, paraît-il, qu’il était de sa responsabilité et de son devoir de protestant de dénoncer les sorcières et de les condamner au bûcher.”

Maren Spliids, plus célèbre sorcière danoise

Maria Osterby Elleby m’emmène dans la dernière salle d’exposition du musée qui est bien entendu consacrée à la sorcière la plus célèbre de Ribe, et du Danemark, Maren Spliids. C’est justement à cause du chasseur de sorcières acharné qu’était Christian IV que Maren Spliids a fini dans les flammes. Née vers 1600 et morte en 1641, elle avait en effet été acquittée à deux reprises par les instances judiciaires locales, avant que le plaignant, le tailleur du coin, par ailleurs concurrent du mari de Maren [un scénario répandu : on accusait de sorcellerie ceux dont les intérêts contredisaient les siens], n’aille trouver Christian IV. Le roi n’a pas tardé à enfermer Maren Spliids dans le donjon du château et à la faire torturer un peu, même si c’était contraire à sa propre loi : la torture n’était autorisée que lorsque l’arrêt de mort final de la sorcière avait été prononcé, pas avant.

Mais le roi a anticipé les plaisirs – et le pouvoir absolu, qui devait être instauré peu de temps après – et a décidé d’être le seul à juger de l’affaire. C’est bien dommage, il faut le dire, car Maren Spliids n’avait pas du tout vocation à être accusée de sorcellerie. Bien au contraire. Lorsqu’on se trouve dans la salle Maren Spliids du musée de la chasse aux sorcières, on peut voir, entre autres, le linteau qui surmontait la porte principale des Spliids. Comme il porte plusieurs inscriptions dévotes, je m’étonne qu’une femme comme Maren Spliids ait pu être accusée de sorcellerie.

Non sans ironie, Maria Osterby Elleby raconte que Maren Spliids est extrêmement atypique par rapport aux femmes et aux hommes (ces derniers représentaient en Europe 20 à 25 % des condamnés) accusés de sorcellerie. Elle se situait en haut de l’échelle sociale, elle était mariée et bonne chrétienne, allant souvent à l’église. Et elle n’avait pas de marmite de sorcière, contrairement à la plupart des femmes accusées de sorcellerie. Maren respectait les règles sociales. En général, celles qui étaient accusées ne le faisaient pas et étaient un peu marginales : des célibataires, des indigentes, des personnes âgées ou des femmes qui faisaient du tapage.

Mais Maren n’avait en aucun cas le profil typique d’une sorcière. C’est peut-être pour cette raison que l’affaire a fait autant de bruit à l’époque. Il ne fait pas de doute que la mort de Maren Spliids sur le bûcher en 1641 a encore plus attisé la peur qui resurgissait partout. Car si Maren Spliids – contre tout bon sens – avait pu être accusée et brûlée vive pour sorcellerie, qui ne le pouvait pas ?

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Le site du musée HEX !, Museum of Witch Hunt est à cette adresse


domingo, 2 de agosto de 2020

Inveja

Pintura de David Sibley. 
Inveja "disto", claro. 

sábado, 1 de agosto de 2020

Insuportável Cristiano Ronaldo!


Inveja?!?!?! 
Só tenho inveja de quem é culto, não de exibicionista da Luxúria num mundo como o que temos. 

Alemanha/Deutschland Castanha

Body Bags and Enemy Lists: How Far-Right Police Officers and Ex-Soldiers Planned for ‘Day X’ https://nyti.ms/39JJzkO 

sexta-feira, 24 de julho de 2020

Felicidade/Happiness (sem ou com y)

A fotografia não é minha, para grande desgosto meu, tendo estado no meio de um paraíso com beija-flores a poucos centímetros da minha cara (Costa Rica, "pura vida") e ver os seus olhos, as cores mutantes, o som das asas volteando rapidíssimas...
Só faltava tocar com a ponta dos dedos... E tirar boas fotografias (fiquei só com sofríveis)...
No link há uma boa viagem por estas maravilhosas aves... 

segunda-feira, 20 de julho de 2020

Nada foi oferecido.











John Lewis is dead.




domingo, 19 de julho de 2020

Hagia Sophia...

...foi o último dos grandes monumentos que vi, melhor, revi, em Fevereiro deste ano, numa derradeira sortida (sabe-se lá quando se poderá voltar a viajar e como... ), menos de quinze dias antes do lockdown de Março.
Já o tinha visto décadas atrás mas os olhos de então não poderiam ser os mesmos.
Naquele quase final de século (agosto de 1982), os Turcos de então viam Ataturk como os de agora (a julgar pelas eleições, mais duvidosas ou não... ) já não verão e isso é uma mudança de vulto.
A islamização deste país sunita não é uma coisa boa, como nunca foi a religionização de nenhum país, há milénios, há séculos, há décadas. 
O Poder e os seus Imperadores (dos Magnuns aos Minimuns... ), a Ganância e o seu Deus Supremo, o Dinheiro, a Prisão Mental e as suas Teologias e a Indiferença formam a parte cancerosa do mundo. 
Mas ainda há uma Minoria capaz de remar contra a maré. 
Assim a minoria turca o consiga. 

Hagia Sophia... Jorge Almeida Fernandes

Erdogan “reconquista” Hagia Sophia

A reconversão da Hagia Sophia em mesquita é uma jogada nacionalista determinada pelas ambições políticas e regionais do Presidente Erdogan. Mas a esplendorosa basílica é muito mais do que um tema de disputa: as suas pedras, os seus pilares e os seus mosaicos encerram a complexidade de 1500 anos da História europeia e turca, das tradições cristãs e islâmicas. Para o historiador Procópio, a sua cúpula não parecia terrena mas suspensa do céu.
 

Aya Sophia... Pacheco Pereira

José Pacheco Pereira, no Público
 " Na Aya Sophia não se sai como se entra, não se chamasse à coisa “divina sabedoria”, mas entrar como mesquita não é a mesma coisa que entrar num museu.

A divina sabedoria
Na Aya Sophia não se sai como se entra, não se chamasse à coisa “divina sabedoria”, mas entrar como mesquita não é a mesma coisa que entrar num museu.
Duvido que alguém preste muita atenção ao facto que motiva este artigo: a ameaça do retorno da Aya Sophia
 da sua actual função de museu para ser mesquita de novo. (Uso o nome turco, em vez do grego Hagia Sophia, mas como todas as coisas que têm muita história, tem muitos nomes.) É um ataque desnecessário e puramente político a um local dos mais importantes da nossa história comum do Ocidente, incluindo a própria Turquia, e que nada tem de religioso. Na própria história dos locais sagrados do Islão este nunca foi muito relevante. O significado mais forte desta opção é o abandono de uma das decisões fundamentais de Atatürk na sua tentativa verdadeiramente revolucionária de laicizar a Turquia. É contra isso que vai Erdogan.

Aya Sophia foi uma igreja cristã ortodoxa, uma igreja cristã latina, depois uma mesquita (estão lá os minaretes que foram acrescentados) e, por fim, um museu, no milénio e meio da sua história. As datas cruciais são 1453, 1931-5, mas estamos em 2020 e o significado deste processo, na Turquia de Erdogan, é um ainda maior afastamento do resto da Europa. Neste processo, a União Europeia tem muitas culpas: prometeu à Turquia o ingresso na União, se cumprisse determinadas condições, a Turquia cumpriu-as, e depois tiraram-lhe o tapete. Erdogan está lá também por causa disso, agora sob a asa sinistra de Trump, cujo secretário de Estado Pompeo, todos muito religiosos, já lavou as mãos do futuro da Aya Sophia.
A transformação de museu em mesquita não é inócua do ponto de vista político e geopolítico e implica riscos para o património cultural preservado até hoje. O grande mosaico do Cristo Pantocrator e outros mosaicos bizantinos terão de ser de novo emparedados, como estiveram muitos séculos, e muitos detalhes da história cristã,  por todo o edifício, terão de ser retirados ou escondidos.
A Aya Sophia é um daqueles locais difíceis da história pelo excesso de sagrado e pela densidade da sua própria história, tal como Jerusalém. Como todos os turistas acidentais visitei várias vezes a Aya Sophia. Como todos os turistas acidentais intelectuais, há sempre a presunção de que o olhar é diferente, ou de que, iludindo os outros visitantes comuns, se está lá como um viajante do século XVIII que foi visitar a Porta partindo de Marselha à procura do exótico. Tretas. Mas o que se vê é o que se vê.
Quando entrei pela primeira vez, repeti a sensação atribuída ao seu construtor, o imperador Justiniano, sobre a dimensão da cúpula, um feito arquitectónico e de engenharia que permitiu resistir a terramotos, vandalismo, destruições. A gigantesca cúpula, aliás, foi o modelo para as mesquitas, porque não havia precedente arquitectónico no Islão e Aya Sophia sempre foi durante séculos o maior prédio do mundo. Mas eu sou homem de detalhes e perdi-me pelos detalhes e ainda hoje, se lá voltar outra vez, vou de novo aos detalhes. Os detalhes e as histórias à volta deles, meias lendas, meias verdades.
Começo pelo Umbigo do Mundo, o Omphalos, o círculo de mármore onde eram coroados os imperadores bizantinos. Não é todos os dias que se está no Umbigo do Mundo. À minha volta, no piso térreo, se houver fantasmas, passarão os cruzados latinos da Quarta Cruzada que profanaram a catedral, entrando com um carro de bois com prostitutas, quando da conquista de Bizâncio no século XIII, no meio do saque generalizado da cidade. Muito do saque foi para Veneza, cujo doge Dandolo, que participou no assalto, teve os ossos atirados aos cães e depois colocados num túmulo térreo, que só foi marcado no século XIX numa galeria da catedral. Este foi um dos incidentes que mais marcaram o cisma entre os católicos e os ortodoxos, pelo qual o Papa pediu desculpa.

Outro grupo de fantasmas é o dos que estiveram na última missa realizada na catedral imediatamente antes da invasão otomana, com a presença de Constantino XI Paleólogo, o último imperador bizantino. Saiu dali para combater e desapareceu, nunca tendo sido encontrado o seu corpo. Numa versão sebastianista, corrente entre os gregos da diáspora, não teria morrido e estaria no interior das muralhas à espera de sair e libertar a cidade dos turcos. Até hoje.
Lá fora há muitas distracções, desinteresse e geopolítica e cá dentro é um assunto tão remoto como a estrela Sirius, mas temos gente que sabe história e é sensível à cultura que podia pressionar a embaixada e a nossa diplomacia
Subindo às galerias, é a explosão da grande arte bizantina dos mosaicos, em honra de vários imperadores e imperatrizes e sob a égide de Cristo Pantocrator, omnipotente, todo-poderoso. Olha-se para estas figuras, que sobreviveram aos iconoclastas, ao emparedamento, e nunca há cansaço, há sempre novos detalhes numa figuração densa de símbolos religiosos. Verdade seja dita, também as devemos ao sultão Abdul Medid, que as protegeu e restaurou.
Na Aya Sophia não se sai como se entra, não se chamasse à coisa “divina sabedoria”, mas entrar como mesquita não é a mesma coisa  que entrar num museu. Não porque haja algum mal nas mesquitas – Istambul tem algumas das mais belas mesquitas do mundo –, mas o olhar muda, os gestos mudam, e muito do que hoje vemos não pode ser exposto numa mesquita sem violar preceitos do Islão.
Lá fora há muitas distracções, desinteresse e geopolítica e cá dentro é um assunto tão remoto como a estrela Sirius, mas temos gente que sabe história e é sensível à cultura que podia pressionar a embaixada e a nossa diplomacia. Em nome inclusive da herança de Mustafa Kemal Atatürk, o pai dos turcos, coisa que não é certamente Erdogan."

No UK, o futuro que nos espera?


‘It was like a bomb had hit an off-licence’: rise in wild camping hits beauty spots

Campsites in popular areas are close to capacity, so holidaymakers pitch tents without permission on public or private land
Ler aqui

sábado, 18 de julho de 2020

A Obra ao Negro/ L' oeuvre au noir

O que leio neste momento, uma escrita sublime de uma autora de outro livro extraordinário, "Memórias de Adriano", esse, o meu preferido dos livros de autores estrangeiros. 
Só se podem comparar arquitecturas, estéticas e perfumes que sejam comparáveis mas, há poucos dias, rejetei "A noite e o riso" de N. Bragança.
Todo o seu universo, a imagética, o estilo me repeliram.
Exactamente o contrário do que sinto ao ler esta escritora belga. 

quinta-feira, 16 de julho de 2020

Fala quem sabe, MEC.

"Os países pequenos que tiveram impérios têm uma coisa grande: a dificuldade em ver-se como são. A Inglaterra é um país pequeno que compensa essa pequenez com a mania das grandezas."
Fala quem sabe, Miguel Esteves Cardoso. 

MEO e NOS, o que se passa?

MEO horribilus
NOS  horrubilis
Não conto agora o inacreditável processo por que estamos a passar, até porque o caso pessoal não interessa.
O que farei mais tarde será um alerta para os péssimos desfuncionamentos de quem tem a faca e o queijo na mão e actua em cartel, não de Medellin, mas de Zainal, Granadeiro, Mexia, Salgado, Sócrates, Pinho, Proença de Carvalho, Oliveira e Costa, Duarte Lima, Berardo, Isaltino, Carlos Costa, Vítor Constâncio (até tu, Brutus, não viste nada?), Cavaco, Mário Lino e quase todos os outros membros dos Conselhos de Administração de empresas públicas e privadas.
São os outros todos iguais?
Não, claro que há gente honesta. Mas talvez não seja muita (Eanes, Sampaio, Bagão Félix, Marcelo e mais alguns)

(Mas a lista dos outros está em manutenção e em lista de muita espera ...)

terça-feira, 14 de julho de 2020

Roger Casement, aqui
Personagem principal do romance "O Sonho do Celta" "de Mario Vargas Llosa, que estou a acabar.

segunda-feira, 13 de julho de 2020

As belas 12 praias da costa de Torres Vedras

Dante, Dantes...



              
"iciarem a sua ansiada subida. Cada um dos sete círculos correspondem a um dos Sete pecados capitais, na seguinte ordem: OrgulhoInvejaIraPreguiçaAvareza junto ao Pródigo, Gula e Luxúria. Os Avarentos e Pródigos estão juntos no mesmo círculo, pois são os dois extremos, onde o avarento super valoriza o dinheiro e o Pródigo o desperdiça."
Dante

Se o Pródigo não o desperdiça não há Gula que não se enfarte mas daí ao Orgulho se invejar da Luxúria vai o passo de uma Ira. A Preguiça de ser avaro é a condição de se matar o egoísmo. 

As minhas circunstâncias... Alguns dos espantos meus...



 "A Parábola das Dez Virgens, também conhecida como Parábola das Virgens Néscias, é uma das mais conhecidas parábolas de Jesus. No entanto, ela aparece em apenas um dos evangelhos canónicos. De acordo com o Mateus 25:1-13, as cinco virgens que estão preparadas para a chegada do noivo são recompensadas, ​​enquanto que as cinco que não estão são excluídas do seu banquete de casamento. A parábola tem um tema claramente escatológico: estar preparado para o Juízo Final
Foi uma das parábolas mais populares na Idade Média, com enorme influência sobre a arte gótica, a escultura e a arquitetura de catedrais alemãs e francesas."

Na minha bronquite aguda e na minha javalite encefálica, não consigo ver beleza nestas parábolas reproduzidas décadas depois de terem sido (?) proferidas. 
Mas também por isso é que sou bronco e porco. 
E céptico. Muito. 

Basta de psicologismos!

Enough of the psychobabble. Racism is not something to fix with therapy

domingo, 12 de julho de 2020

Racism. Racismo. Racisme. Rassismus

No The Guardian, hoje

Hagia/Aya Sophia

"Tribunal turco dá luz verde a transformação de Hagia Sophia em mesquita

Actualmente um museu, Hagia Sophia (Santa Sofia) já foi uma catedral bizantina e uma mesquita otomana. O seu estatuto neutro era visto como símbolo do secularismo da Turquia." 
Aqui, no Público
Por duas vezes em visitas demoradas e muito distanciadas temporalmente, temo que seja mais um dos sinais dos tempos vertiginosos. 
O que Mustafá Kemal Ataturk conseguiu erigir com vontade férrea e visão moderna pode estar a ruir, uma vezes parecendo menos rápidas, outras mais simbólicas, ou bem mais do que isso. 
Como parece ser o caso.

sábado, 11 de julho de 2020

BENFICA

Benfica.
E se não merecem ser campeões, se não é possível ganhar jogos a adversários de nível inferior (pelo menos na comparação directa entre orçamentos e salários), se se esforçam (e é claro que se esforçam! Quem é que quer perder? Masoquistas?!) mas não conseguem o objectivo mínimo que é  de, em cada jogo, marcar sempre mais um golo do que o oponente, não merecem ser campeões ganhadores. É triste pa
ra nós mas quem é responsável assume se os objectivos foram atingidos ou se ainda podem ser alcançados. 
Não façamos como a tribo do norte para quem o "inimigo" é sempre culpado de algo quando perdem, sempre que perdem. 
Pelos vistos, para o ano há mais. Paciência. 

sexta-feira, 10 de julho de 2020

Rui Tavares na mouche de Rita Rato

Está lá tudo no escrito de Rui Tavares:Cultura-Ípsilo

OPINIÃO

O único problema de Rita Rato

É de Rita Rato que é preciso perceber de uma vez por todas se nega ou reconhece a realidade histórica do Gulag como repressão em massa de milhões de seres humanos, se a condena ou não, e se se arrepende ou não das suas declarações passadas sobre o assunto.
Não, caros colegas historiadores, o problema com Rita Rato ter vencido o processo de recrutamento para dirigir o Museu do Aljube não é ela não ser historiadora nem museóloga. O que não falta por aí são excelentes diretores de museu, programadores culturais e gestores públicos que não são uma coisa nem a outra. Pode haver vantagem em ter um museu dirigido por quem tenha investigado o tema — que, já agora, não tem de ser forçosamente de história contemporânea: vai fazer em breve 450 anos de quando Damião de Góis esteve ali preso —, como pode haver vantagem em ser alguém de fora do meio historiográfico a fazê-lo. Tudo depende do projeto para o museu que tenha quem se candidata, e da avaliação de quem escolhe os candidatos.
Não, caros concidadãos de direita, o problema de Rita Rato não é certamente ser do PCP. Não vale a pena fazer a lista de tantos e tantas militantes do PCP — partido fundador do nosso regime constitucional democrático — que souberam gerir com competência e imparcialidade instituições públicas. Essa lista seria longa. O que valeria talvez a pena seria perguntarmo-nos por que raio assumimos com tanta naturalidade a nomeação de gente do CDS, por exemplo, para conselhos de administração de empresas públicas, e agora faríamos um escândalo por uma candidata oriunda do PCP ter sido escolhida. A não ser que Rita Rato viesse a demonstrar querer hegemonizar a história da prisão do Aljube ou apagar a memória de todas as outras correntes ideológicas, de anarquistas a monárquicos, que por lá passaram, era só o que mais faltava se houvesse uma barragem política a que alguém do PCP exercesse um cargo deste tipo.
E não, o problema de Rita Rato não é ter sido política. Se alguém pensa que a vida de um ex-político fica mais facilitada numa prova deste género, está bem enganado. Quando chega à altura da entrevista final, o empregador que quer sossego e distância de polémicas vai pensar duas vezes antes de se decidir por alguém que vai gerar falatório garantido, e os jurados que não são da persuasão política da candidata vão precisar de ver uma dose extra de qualidade para se deixarem convencer.
Em resumo e até aqui, não vejo problema em Rita Rato ser diretora do Museu do Ajube: houve um processo de recrutamento aberto em vez de uma indicação direta e se Rita Rato o ganhou entre dezenas de candidatos é porque demonstrou méritos para exercer o cargo ao qual se candidatou — o que até nem surpreende quem, sendo de um partido e de uma família ideológica bem distinta, e não a tendo nunca conhecido pessoalmente, seguiu a trajetória de Rita Rato.

Não; o problema de Rita Rato é outro — e pode mesmo ser insuperável. Não creio que Lisboa enquanto cidade, e o Museu do Aljube enquanto espaço de memória da resistência política em particular, possa conviver com uma diretora que tenha tido declarações que possam parecer como minimizando realidades historicamente comprovadas e de magnitude inescapável da repressão política no século XX.
Refiro-me, como é evidente, à entrevista de 2009 em que Rita Rato se referia ao Gulag como “uma experiência” que “admitia” que “pudesse ter acontecido”. Desde então já ouvi muitas explicações e interpretações para essas palavras: que Rita Rato era jovem; que deu uma resposta “política”; que era inexperiente na relação com a imprensa. Mas crucialmente todas essas explicações e interpretações são dadas por terceiros. Ora, Rita Rato não era então, e não o é de todo hoje, uma pessoa que precise que falem por ela. É de Rita Rato que é preciso perceber de uma vez por todas se nega ou reconhece a realidade histórica do Gulag como repressão em massa de milhões de seres humanos, se a condena ou não, e se se arrepende ou não das suas declarações passadas sobre o assunto.
É nestes momentos que importa fazer aquele exercício tão incomum no debate público: e se fosse ao contrário? E se houvesse algum político à direita que “admitisse” que os campos de extermínio fossem “uma experiência” que “pudesse ter existido”. Como reagiria a esquerda se, anos depois, e com essas declarações ainda mantidas na ambiguidade, para dizer o mínimo, a pessoa que as fez fosse escolhida para dirigir um museu que é um lugar de memória da repressão política? Bem, pelo menos eu sei como reagiria, e tento não me esquecer da indignação que sentiria nesse caso hipotético, agora que discutimos o caso real de Rita Rato.
A verdade é que um museu da resistência à repressão política com uma diretora que se permitisse não esclarecer declarações suas que podem ser vistas como minimizando a repressão política quando esta é feita em nome da sua ideologia (o que, em meu entender, até deveria levar a uma condenação mais forte) não seria um museu que se pudesse levar a sério. 
É claro que se pode ser uma pessoa que negue ou minimize a realidade histórica do Gulag. Ou pode ser-se uma diretora do Museu do Aljube que dignifique a instituição. Mas não se pode ser as duas coisas. É agora a Rita Rato que compete escolher e assim esclarecer o mais depressa possível se será para a cidade de Lisboa e para o Museu do Aljube uma mais-valia — ou uma mancha.